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La ville de Nice est certainement un des endroits que je préfère en France. Ce « petit » joyaux, coincé entre la mer et les montagnes, est réputé pour son climat, ses spots mythiques comme la Baie des Anges et sa fameuse Promenade des Anglais mais aussi sa culture nissarde très identitaire comme en témoigne sa cuisine.
Quand j’ai compris que chaque matin, je reverrais cette lumière, je ne pouvais croire à mon bonheur… Henri Matisse
Parmi les incontournables de cette gastronomie, on retrouve :
- La pissaladière : une variante de la pizza avec de la pâte à pain, des oignons, du pissalat (une sorte de crème salée faite à partir d’alevins d’anchois) mais pas de tomate !
- La socca : une galette de farine de pois chiches cuite avec de l’huile d’olive sur une grande plaque ronde qui se déguste chaude.
- La daube niçoise : une spécialité à base de boeuf cuit avec du vin rouge, des tomates, des carottes, du lard, des oignons et des cèpes. Elle s’accompagne souvent de raviolis ou de gnocchis très présents dans la cuisine niçoise.
- La salade niçoise : si elle est composée le plus souvent de cébettes, tomates, fèves, céleri, poivrons, oeufs durs, olives, anchois, artichauts violets et huile d’olive certains ingrédients sont en revanche totalement exotiques comme les haricots verts, le riz ou encore les pommes de terre !
- Le pan bagnat : signifiant « pain mouillé » (sous-entendu par l’huile d’olive), c’est un petit pain rond garni des ingrédients de la fameuse salade niçoise.
- Les panisses ou frites provençales à base de farine de pois chiches.
- La tourte de blettes : sucrée (avec des pignons, raisins secs et du sucre glace) ou salée.
- mais également les petits farcis niçois (dont ceux à la fleur de courgette) et les beignets de légumes.
Il y a quelques mois, la marque « Les Niçois » rendait un hommage, à peine chauvin, à cette cuisine dans une belle campagne de communication :
Pour célébrer cette cuisine, rendez-vous dans une petite merveille : la Merenda (« casse-croûte » en nissard). Cette adresse authentique, qui existe depuis plus de 50 ans, est tenue aujourd’hui par l’ancien chef étoilé du Chantecler, l’un des deux restaurants du Negresco. J’ai découvert l’histoire atypique de ce restaurant de poche du centre-ville de Nice, perdu à la 441ème place (sur 1657) de TripAdvisor, dans un article de L’Express :
Dans ce petit écrin ,décoré des toiles de l’artiste Erick Ifergan, on y déguste beignets de fleurs de courgette, sardines farcies, pissaladière (appelée ici « Tarte de Menton »), daubes de boeuf à la provençale ou encore le fameux stockfisch ou « estocafic à la nissarda » une spécialité (moins connue) à base de filets de cabillauds séchés à l’air libre. Un plat tellement détonant que le restaurant propose de le tester avant de confirmer la commande ! C’est tout simplement délicieux.
J’ai travaillé pendant des années dans des restaurants gastronomiques. Au final, ces institutions requièrent plus de logistique que d’art culinaire. Ici, dans mon petit restaurant authentique, je peux à nouveau me concentrer sur l’essence de la cuisine : avec des produits frais du marché, cuisiner des bons petits plats ! Dominique Le Stanc
Attention, la Merenda est fermée le samedi et le dimanche, ne possède pas de téléphone, n’accepte pas la CB et prend les réservations uniquement sur place !
En revanche, le restaurant possède un site Internet lui aussi complètement dans son jus :