En France, la consommation de légumineuses (lentilles, haricots secs, pois, fèves…) a été divisée par 4 en 20 ans. On compte aujourd’hui seulement 15% de consommateurs réguliers (source : Chaire ANCA). A plus court terme, les volumes fléchissent même de plus de 5% . Pourtant, ces aliments superstars, à la croisée des plus grands enjeux de la transition alimentaire, gagneraient vraiment à être connus. Zoom sur 5 priorités à considérer dans l’ordre pour révéler tout le potentiel de ces aliments au plus grand nombre.
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32% des Français achètent en vrac moins une fois dans l’année. Parmi eux, la moitié sont des consommateurs réguliers, qui en consomment au moins une fois par mois. Si les fidèles consomment en vrac pour des motivations écologiques (générer moins d’emballage), les occasionnels le font pour des raisons économiques via la maîtrise de la juste quantité. J’ai demandé à Célia Rennesson, fondatrice et dirigeante de Réseau Vrac et Réemploi, de nous partager les pistes pour démocratiser le vrac et accompagner ainsi la transformation de notre façon de consommer. Tout commence par une bonne compréhension des freins.
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Porté par une inflation inédite, le prix de notre alimentation n’a jamais été aussi haut. Pourtant, surfant de façon populiste sur la déconnexion progressive entre la terre et les consommateurs, des décennies de discours prix auront durablement marqué les consommateurs et précipité toute une filière vers le bas. Si ce phénomène n’est pas inédit et frappe aussi l’habillement, les transports et de nombreux services, il s’attaque avec l’alimentation à ce qui conditionne notre survie et questionne notre statut d’humain. Résultat : on a réussi à déconnecter notre alimentation de notre agriculture. Alors, blâmer les consommateurs n’est-il pas un peu facile ?
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La mandature de 2019 à 2024 aura été une succession de faux-espoirs en matière de régulation des pesticides. Plus que jamais, nous avons besoin d’audace pour changer la trajectoire agricole au bénéfice de la santé de tous. Les derniers mois ont été ceux du recul : Retrait du règlement SUR (Sustainable Use of pesticides Regulation) qui avait pour ambition de réduire l’usage des pesticides. Lors du vote final au Parlement européen, le texte a été détricoté des quelques avancées négociées pendant de longs mois. La commission européenne a alors décidé de purement et simplement retirer le texte comme…
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Économies ou écologie ? Des enjeux souvent opposés les uns aux autres alors que, dans le domaine de l’alimentation comme dans bien d’autres, ils sont intimement liés. Pour espérer accélérer la transition alimentaire, il faut donc exploiter cette convergence inédite entre climat, santé et pouvoir d’achat. Mais encore faut-il exprimer les choses dans le bon ordre, et ne surtout pas oublier la dimension plaisir.
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Pour répondre aux enjeux de demain, le secteur agroalimentaire a besoin d’attirer de nouveaux salariés toujours plus talentueux et motivés. Une tâche qui s’avère difficile tant cette industrie peine à séduire la nouvelle génération. Le Technocampus Alimentation , le département Analyse et Prospective et l’école d’ingénieurs Oniris VetAgroBio ont mené une étude collaborative avec le cabinet 109 Conseils afin d’identifier les freins et les motivations des jeunes à travailler dans le secteur. Ils nous présentent 6 leviers pour améliorer l’attractivité de ce secteur particulièrement stratégique. Ce qui est certain c’est que la transparence et l’ouverture des entreprises sera un axe essentiel pour changer le regard sur les métiers de l’agroalimentaire.
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La semaine dernière, Marie-Pierre Membrives, la fondatrice de l’Association « Cantines Rêvolution » (et l’Association de l’Alimentation Durable) présentait les résultats d’une étude IFOP sur un état des lieux des perceptions et satisfactions des familles (parents et enfants) envers les cantines. Un sujet très émotionnel pour lequel « Cantines Rêvolutions » souhaite contribuer en apportant du rationnel, mais surtout en rassemblant toutes les bonnes volontés afin de repositionner l’enfant au cœur de la restauration scolaire.
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La végétalisation de nos assiettes est un enjeu sociétal majeur. En effet, consommer davantage de fruits et légumes tout comme rééquilibrer la part des protéines végétales vs les protéines animales est à la fois bon pour nous (notre santé et notre budget) et bon pour la planète et les animaux. Alors, plutôt que de chercher à culpabiliser les mangeurs de viande (ce qui ne fonctionne absolument pas au passage), et si on leur donnait envie de faire évoluer leurs pratiques alimentaires en misant sur un végétal plus « sexy » ? Bref, on veut du P.O.S.I.T.I.F. C’est « Inspiration végétale », la nouvelle série de StripFood.