Dans un monde où les réseaux sociaux façonnent nos pratiques, influencent nos choix et redéfinissent nos normes, Clémentine Hugol-Gential, Professeure des Universités à l’Université de Bourgogne, explore avec finesse les liens entre corps, alimentation et numérique. Dans son ouvrage éponyme sorti aux Éditions Le Murmure fin octobre, elle décrypte comment les images filtrées, les hashtags populaires et les injonctions normatives transforment notre rapport à l’alimentation et au corps. Nous lui avons posé 5 questions !
Stéphane Brunerie
Stéphane Brunerie
Des grands-parents et des parents agriculteurs, ça marque ! Je garde de mes origines un profond lien avec la terre, la nature et une vision positive de l’alimentation comme lien social puissant entre les Hommes. J'ai crée le projet StripFood pour prendre le temps, avec mon réseau de contributeurs, d'inspirer les décideurs, prescripteurs et mangeurs engagés sur le chemin de la transition alimentaire. Une devise : l'important n'est pas tant de convaincre que de donner à réfléchir.
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À l’heure où l’on en finit plus de polir la notion de « bien manger », nous devons avoir conscience qu’en France, plus de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté et que 41% des 18-24 ans sont en situation d’insécurité alimentaire sévère (Institut Montaine, 2024).
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En grandes difficultés, Starbucks annonce un changement « radical » à venir. En attendant que le pionnier du coffee Shop trouve la formule pour relancer son business, la tendance portée par cet univers de consommation n’en finit pas de se diffuser.
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Alors que le SIAL Paris, le salon mondial de l’alimentation s’achevait il y a quelques jours, je vous partage ici ce que j’ai observé et qui a retenu toute mon attention. Mais cette synthèse ne saurait être exhaustive, tant il est impossible de parcourir l’immensité de ce salon au contenu vertigineux.
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Quand j’étais directeur marketing dans la biscuiterie, je parlai souvent à mes équipes des « vieux grimoires ». L’idée était de prendre le temps d’aller explorer ce qui avait pu être fait par le passé. Le plus souvent, c’était très riche en termes d’enseignements. Car quand on pense innovation, on pense souvent à innovation de rupture. Une innovation toujours orientée vers un futur souvent fantasmé dans un univers de la food qui reste au final plutôt conservateur. Mais dans une époque où la sobriété s’impose dans les développements, et si nous ne cédions pas toujours à cette fuite en avant. Prendre le temps de regarder en arrière, vers le passé, peut être aussi fortement inspirant et verteux. A condition de bien savoir (re)raconter les histoires. Radioscopie du thème en 5 exemples.
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Que l’innovation provienne de l’amont (producteur, expéditeur ou même semencier…) ou de l’aval (grossiste, distribution, importateur…), qu’elle améliore ou révolutionne la manière de consommer les fruits et légumes frais, découvrez les lauréats du Trophée Les Remarquables d’Interfel.
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Quand on observe le décalage entre les déclarations des citoyens et les comportements des consommateurs, il y a de quoi s’interroger. En tant que consommateurs (s’inclure dans la réflexion me semble important), nous serions de véritables menteurs. À travers cette série, j’ai croisé le regard de 14 experts à qui j’ai proposé de répondre à cette même question, en moins de 2 minutes : faut-il vraiment écouter les consommateurs ? Une question qui interroge aussi en miroir les citoyens que nous sommes. Synthèse de ces regards croisés et mise en perpective.
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Le SIAL, c’est le plus grand salon professionnel dédié à l’alimentation qui se tient tous les deux ans à Paris. Un RDV incontournable pour les acteurs de la Food et de l’innovation. Alors, avant de planifier sa venue, mieux avoir préparé la liste des stands à visiter et s’être inscrit aux évènements, conférences et visites guidées incontournables. Retrouvez dans cet article les 10 choses que je vous recommande de ne surtout pas manquer. [Contenu réalisé en partenariat avec SIAL Paris 2024]