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La défiance envers les marques continue de progresser. En réponse, la profusion d’informations et d’allégations (démarches, labels, engagements, applis,…) frôle l’overdose et ne permet pas vraiment aux consommateurs de comparer les offres sur une même base. Il faut vraiment être expert pour se repérer.
Partant de ce constat, ce collectif demande au législateur la mise en place de critères d’informations claires, compréhensibles et surtout harmonisés sur tous les produits alimentaires :
- Type d’agriculture, (pour le collectif, seuls les produits bio ou Label Rouge sont considérés comme des labels officiels. Les autres pratiques agricoles ne sont pas visibles),
- Origine des ingrédients (afin de clarifier la confusion entre « origine France », « produit en France » et « transformé » en France),
- Présence d’additifs, (car les informations sur les additifs restent invisibles ou excessivement complexes à comprendre)
- Et valeur nutritionnel (la transparence actuelle apportée par le Nutriscore est insuffisante et doit, selon le collectif, être enrichie d’autres notions comme l’approche à la portion ou encore le degré de transformation).
D’Aucy, Vrai et Sojasun (marques du groupe Tribalat), Jardin Bio (Léa Nature) Hary & Co ou encore Juste sont les marques à l’initiative de cette démarche pilotée par Sébastien LOCTIN, dirigeant de l’entreprise Biofuture et porte-parole du collectif.
Si la notion de vérité n’est pas simple à appréhender (comme je l’abordais dans cet article : En matière d’alimentation, qui dit vraiment la « vérité » ?), on peut reconnaître que ce projet va clairement dans le bon sens. Si la transparence est bien une condition indispensable pour renouer avec la confiance, il est également important que cette démarche s’accompagne de pédagogie comme l’illustre cet article prenant l’exemple du Nutriscore : KFC adopte le NutriScore. « Sans pédagogie, on risque le contresens total ».
Pour en savoir plus : www.en-verite.fr