Le thème de l’alimentation apparait de plus en plus clivant dans la population à l’image des discussions enflammées autour des déclaration (et surtout de leur interprétations) des candidats à la présidentielles. Derrière ces clivages, les enjeux autour du climat, des modes d’élevage, de bien-être animal mais aussi des modes de culture.
Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage : c'est la gastronomie française.
Le meilleur moyen de la défendre, c'est de permettre aux Français d'y avoir accès. #DimancheEnPolitique
— Fabien Roussel (@Fabien_Roussel) January 9, 2022


« Pourquoi devrait-on s’excuser d’apprécier le chou farci de Joseph Travia » questionne Fabrice Verieras dans La Montagne.

Dans « Signaux Forts », Jean-Laurent Cassely interview le philosophe Michaël Foessel qui s’interroge « Le plaisir est-il passé à droite ? »
Au détour du précédent salon de l’agriculture, j’ai remarqué les communications de deux marques que tout pourrait opposer, mais qui se rejoignent sur un point : la tolérance.
D’un côté, l’interprofession de la viande (Interbev) qui surfe habilement sur la tendance du flexitarisme et en appelle à « Aimez la viande, mangez des légumes » et va même jusqu’à développer une « sauce de la paix » qui, si elle « était candidate, mettrait tout le monde d’accord ». Il s’agit d’une sauce « qui va aussi bien aux viandes crues, cuites ou bleues, qu’aux légumes rouges, verts ou jaunes ».


Sans transition, j’ai aussi rencontré la marque La Vie, une jeune marque française qui produit des lardons et du bacon vegan. Ceux qui affirment « on aime la viande, mais pas son impact sur la planète » orchestrent une communication soft pour convaincre un maximum de personnes. Une communication que la marque affiche en ce début de semaine dans la rue avec une campagne qui en appelle à la réconciliation… autour de la table.
Je ne sais pas si la table sera un outil de pacification mais en attendant, la pratique de l’humour a le mérite de détendre un peu l’atmosphère.


