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Avant d’évoquer le niveau de transparence, le premier niveau d’information attendu par le public est celui d’une information réglementaire fiable.
Le règlement INCO (Information Consommateur), européen a renforcé l’exigence, à partir de 2016, de mettre à disposition, de façon lisible, la déclaration nutritionnelle, et les substances allergènes.
Ces informations exigées sur les emballages physiques sont, 6 ans après, également de plus en plus nécessaires sous format numérique. En effet, lorsque le consommateur achète sur un site de e-commerce, ou compare des produits via une application mobile, l‘’étiquette numérique’ est la seule sur laquelle son choix est appuyé.
Mais aujourd’hui, le ‘jumeau numérique’ des informations d’étiquetage est très souvent … un faux jumeau. Même quand les informations sont apportées par les transformateurs, le pourcentage de fiches avec erreur est entre 30 et 50%. Et bien plus d’informations erronées, nutritionnelles, allergènes… dans des bases Open.
C’est pourquoi NumAlim apporte aux entreprises, depuis fin 2021, les solutions pour maîtriser leurs propres données et constituer un référentiel complet et fiable.
Cette première mise à niveau de fiabilité est essentielle. Mais aujourd’hui, le numérique permet une information bien plus complète, avec une information allant bien au-delà des étiquettes.
Cette opportunité d’information augmentée, permet d’ajouter aux données réglementaires la description des caractéristiques d’origine, de développement durable et sociétales.
Que soient choisis le PlanetScore, l’EcoScore ou un autre algorithme, tous nécessiteront des données variées, que les marques doivent mobiliser avec fiabilité.
La transparence au public passe par ces données supplémentaires, par rapport aux étiquettes. Aussi, ces informations seront de plus en plus retraitées par les consommateurs, de façon personnalisée, selon une hiérarchie de priorités propres à chacun. L’un va pondérer l’origine locale, l’autre le bio, le troisième surveiller particulièrement la teneur en sucre ou en fibres.
Le prochain règlement INCO devrait viser à définir un corpus d’informations réglementaires, à la fois concernant les étiquettes mais aussi ces données numériques plus étendues.
Cette transparence accrue pourra renforcer la confiance du public dans son alimentation. Aussi, ces même données seront pour les entreprises le levier de pilotage des transformations alimentaires et développement durable. C’est en alignant les indicateurs visibles par le public avec les objectifs des entreprises, comme pour la poursuite de meilleurs NutriScore, que les transitions seront accélérées et plus efficaces.
La transparence sera le levier d’amélioration et de gain d’avantages compétitifs. Le consommateur français est particulièrement exigeant et équipé d’outils et de scores, pour comparer la qualité des produits. Ainsi l’écosystème français peut prendre de l’avance sur ces transformations, faisant levier de données maîtrisées.