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Et si le glyphosate était en fait bon pour la santé, ou plutôt pas mauvais, ou disons pas si mauvais… enfin bref, on n’en sait rien.
Enfin, plutôt on a bien des études mais qui ne sont pas toutes d’accord et le lobbying sur le sujet est à son max de tous les côtés. Et puis l’époque ne fixe plus vraiment très bien la limite entre le risque et le danger et cela devient même le thème de prédilection de « la presse à scandale alimentaire ». Et puis s’invite très vite le principe de précaution ! Bref, pour un consommateur ou un citoyen, c’est la confusion totale comme sur tant de sujets.
Une victoire à l’applaudimètre
Quoi qu’il en soit, le glyphosate est passé au rang d’ennemi public n°1 symbolisant un système dont l’opinion publique ne veut plus… et ça on en est sûrs ! Il représente un combat symbolique comme peut l’être également dans un tout autre registre l’impôt sur la fortune. Les personnes qui osent encore le défendre sur la place publique sont difficilement audibles, ni crédibles.
Il faut clairement privilégier le « made in France »
Si le sort du glyphosate est bel et bien scellé, il reste néanmoins à être plus que prudents quant aux autres solutions proposées (dont on a rarement le recul nécessaire pour en juger les effets) et éviter les produits d’imports encore glysophatés par des pays moins exigeants que nous sur la question. La réglementation française devient de façon générale plus en plus contraignante mais ne s’applique en effet pas aux produits importés. Si on veut être cohérents avec nos combats, alors il faut clairement privilégier le « made in France » car sinon nous sommes simplement en train de nous tirer une sacrée balle dans le pied.