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Après une croissance à deux chiffres, le marché des alternatives végétales ralentit, pire il chute aux États-Unis :
Les investissements dans la filière « plant-based » sont réduits à leur plus simple expression, tandis que le chiffre d’affaires de Beyond Meat est en chute libre.
D’après Xerfi Precepta, les ventes cumulées en France des trois segments phrases (boissons végétales, desserts végétaux et traiteur végétal) n’auraient augmentées « que » de 3,5 % en 2022 (465 M€ en GMS).
Cependant, imputer l’essoufflement à la seule inflation est réducteur, car le ralentissement a commencé bien avant.
Dans un contexte inflationniste, les écarts de prix avec le conventionnel se réduisent. Les problématiques environnementales sont de plus en plus prégnantes et devraient jouer en faveur des alternatives végétales.
Reste le goût et la formulation.
Proposer un produit dont la composition dépasse 10 ingrédients est une gageure. Surtout quand il doit concurrencer un produit « viande ». Par ailleurs, les consommateurs sont toujours à la recherche de plus de naturalité. Ils n’adhèrent pas forcément à ce schéma, surtout s’ils sont branchés développement durable.
Quant au goût, il y a des efforts à faire, mais je vous laisse juge.