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Chez Omie, la transparence, c’est l’un de nos mots d’ordre. On sait que ça peut devenir un vrai casse-tête de trouver des produits dans lesquels on peut avoir confiance. C’est pour ça que nous voulons être 100% transparents sur nos produits : l’origine, la méthode de production, la composition, la redistribution de votre argent… On vous dit tout. Dans cette démarche, nous maîtrisons la traçabilité de chacune de nos filières. Nous connaissons les agriculteurs avec qui nous travaillons, et nous construisons avec eux des filières durables, avec une vision sur le long terme.
Tout ce qui peut être produit en France, nous allons le chercher en France, et n’avons pas besoin d’un label pour vous le prouver grâce à notre transparence.
Si pour certains produits, nous faisons le choix d’aller nous approvisionner dans des pays limitrophes, c’est qu’il y a une bonne raison : la filière concernée n’est pas assez développée en France, ou pas assez accessible. C’est le cas pour notre huile d’olive : nous collaborons aujourd’hui avec un producteur espagnol, très avancé dans une logique d’économie circulaire et de circuit fermé. De même, nous nous approvisionnons actuellement en Allemagne pour notre avoine, car il n’y a pas d’outil de transformation en France de cette culture. Nous travaillons donc à construire cette filière française avec nos partenaires, avec des investissements industriels importants.
Nous faisons le constat que, trop souvent, des produits labellisés “Made in France”, et sur lesquels est apposé un drapeau français, ne sont en fait composés que de produits importés. La législation permet d’indiquer qu’un produit est français à partir du moment où la dernière étape de fabrication de produit est réalisée en France, qui n’est souvent que l’ensachage.
Nous l’observons tout particulièrement lors de la conception de nos produits, où nous faisons souvent face à des aberrations. En faisant nos recherches d’approvisionnement, nous avons réalisé que 90% des confitures de fraises dites “françaises” étaient en réalité composées de fraises qui venaient… de Pologne. Il en est de même pour la moutarde de Dijon : cette appellation n’impose aucune origine des matières premières. Ainsi, sur des moutardes “françaises”, 95% des graines proviennent du Canada. D’autres exemples nous ont frappés, tels que les graines de courge que l’on trouve souvent dans les mélanges de graines. Ces mélanges assemblés en France contiennent, en grande majorité, des graines de courge venant de Chine.
Ce qui est frappant, c’est que nous avons tout à fait la capacité de produire ces cultures en France. Pourtant, sur la majorité des produits “made in France” qui sont vendus en grande surface… cela n’est jamais mentionné !
Nous estimons que cette absence de réglementation quant à l’origine des produits n’est pas soutenable pour l’agriculture française, qui ne peut être compétitive face aux pays qui produisent à un coût moindre. De même, cela n’encourage absolument pas à aller vers une agriculture régénérative. C’est pour cela que nous avons rejoint le collectif En Vérité : nous estimons que les consommateurs méritent d’être informés sur ce qui se trouve dans leur assiette, afin de faire un choix éclairé… Et les agriculteurs français d’être valorisés, et soutenus dans leurs pratiques régénératives. »