Dans nos sociétés hyper-modernes, prospère aujourd’hui une posture communicante qui consiste à utiliser de façon combative et militante des arguments résolument éthiques pour dénoncer et sidérer les « agents du mal. Ce faisant, il ne s’agit plus d’avoir raison, mais bien plutôt de paralyser l’autre et d’anéantir sa volonté de contre-argumenter. Quel que soit le sujet dont on parle, il serait plus que temps au 21e siècle d’entrer dans une nouvelle ère de la tolérance restaurée d’où pourrait enfin naître un changement durable des comportements de tous et de chacun.
Claude Boiocchi
Claude Boiocchi
Claude Boiocchi est journaliste, diplômé en communication, sciences du langage et philosophie. Mais il est aussi consultant en stratégie et coach psycho-corporel.
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[Tribune] Les demi-pensionnaires rêvent-ils de burgers électriques ?
par Claude Boiocchipar Claude BoiocchiCette tribune souligne l’inconséquence des responsables ( Département, Sodexo, Elior, collège, commune, parents d’élèves, etc. ) lorsqu’ils proposent aux élèves tout juste adolescents des repas souvent médiocres ou peu appétissants, alors-même que toutes les études montrent et démontrent que c’est précisément entre 10 et 15 ans que certaines habitudes ( bonnes ou mauvaises ) peuvent être prises et induire un comportement alimentaire plus ou moins cohérent.
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[Tribune] « Il faut qu’ça bouge, il faut qu’ça tremble, il faut qu’ça transpire encore ! » par Claude Boiocchi
par Claude Boiocchipar Claude BoiocchiVu dans Le Parisien du lundi 6 février 2023 : « Pour leur santé, il faut que les enfants bougent plus ». Une incitation conjointement formulée par la ministre des sports et le ministre de l’éducation, qui prétendent ainsi lutter efficacement contre le fléau de la sédentarité qui touche notamment les collégiens.
Et si les problèmes causés par la sédentarité chronique et l’augmentation de l’obésité traduisaient autre chose qu’une faible propension à la pratique des activités sportives ? -
Et si l’on s’intéressait quelques instants aux principales recommandations misent en exergue par la Commission du Sénat, qui vient de rendre son travail concernant le surpoids et l’obésité en France* ? Une problématique d’actualité, si l’on considère que 30% de la population française est aujourd’hui en surcharge pondérale (et 17% en situation d’obésité). Et donc en situation de plus grande fragilité face aux risques sanitaires.
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[Tribune] Faut-il vraiment que tout bouge pour que rien ne change ? par Claude Boiocchi
par Claude Boiocchipar Claude BoiocchiL’obésité, la dépression et de nombreux autres symptômes de nos sociétés hypermodernes ne traduisent qu’un malaise profond, une certaine lassitude existentielle, un manque de vitalité qu’il serait peut-être plus utile d’encourager par ces mots : Vivez et Découvrez !
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Nous sommes de plus en plus assistés, que ce soit dans nos déplacements, nos communications, nos loisirs, nos activités professionnelles, familiales, nos tâches quotidiennes. Il nous est devenu pénible d’écrire avec un stylo, d’envoyer une lettre, de laver la vaisselle à la main, de cuisiner, de marcher, de nous promener, de jouer avec nos enfants, etc. Et si le moment était venu de proposer aux humains démotivés que nous sommes devenus un projet existentiel davantage en phase avec nos coordonnées historiques plus que jamais en alerte rouge ?
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« La lecture au pied de la lettre de notre alimentation a t-elle vraiment un sens ? »
C’était la question posée dans un précédent article datant de 2019 sur StripFood. Dans la veine de cette réflexion, j’ai décidé de donner une seconde vie à une tribune de Claude Boiocchi précédemment publiée sur Atabula. L’auteur à la plume toujours aussi aiguisée nous interroge sur le type de consommateur que nous souhaitons être à titre personnel, mais également sur celui que l’on souhaite mobiliser en tant que professionnel. Ignorant, averti ou éveillé ? Interpellant. -
[Tribune] Sommes-nous vraiment les enfants magnifiques de la résilience ? Par Claude Boiocchi
par Claude Boiocchipar Claude BoiocchiDorénavant, la résilience est devenue une étiquette qui fait vendre en déclenchant un effet d’adhésion aussi immédiat qu’irréfléchi. Son omniprésence ne cacherait-elle pas notre propension à nous payer de mots pour mieux esquiver le réel et ses rudesses et nous réfugier dans le divertissement total, le virtuel, le vertige consommatoire au risque de suicider la planète et ses millions d’espèces résilientes ?