Le pain, l’un des piliers de notre alimentation, est considéré comme l’un des fleurons de la gastronomie française. Pourtant, entre l’évolution de nos habitudes de consommation et la standardisation croissante de l’offre des boulangeries, sa consommation ne cesse de diminuer. La qualité de notre pain se dégrade lentement, car nous lui accordons de moins en moins de valeur et la place centrale de ce qui était « notre pain quotidien » est remise en question. Dans le cadre de la promotion du manifeste Slow Bread de Slow Food, nous avons organisé une soirée documentaire débat à Tours pour éclairer le sujet, imaginer comment faire bouger les lignes en recréant du lien entre le temps, le goût et le coût.
Nutrition
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Organiser l’éducation alimentaire dès l’école primaire est essentiel. Cela permettra aux générations futures d’avoir toutes les cartes en main pour se nourrir plus sainement et durablement pour la planète, tout en veillant à limiter les inégalités sociales. C’est ce que nous explique Pascale Ezan, enseignante chercheuse à l’université Le Havre Normandie et spécialiste des comportements de consommation des populations jeunes, à travers le concept de littératie alimentaire.
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Manger est un acte social, quasi sacré pour nous les français ! Et pourtant…
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Le lancement de Andros Be Nuts n’est pas passé inaperçu sur LinkedIn. À la lecture des premiers commentaires, le débat se polarise autour de la question : véritable ou une fausse innovation. Il est vrai que Andros n’y est pas allé avec le dos de la cuillère dans son dossier de presse, dans lequel on peut lire qu’il s’agit d’une « création qui va révolutionner l’univers des tartinables », « un produit unique et inimitable », ou encore qu’avec « cette invention, Andros devient ainsi le fer de lance d’une reconquête et d’une diversification de l’alimentation aujourd’hui et demain ! ». Pour le duo Food Paradoxa (Stéphane Brunerie et Diane Leroy), l’innovation se niche partout. Pour eux, il faut en effet penser innovation augmentée et considérer à la fois l’offre (produits et services), mais également les contenus, les activations, ou encore les méthodes de travail ou de production. Et c’est avec ce prisme qu’ils ont décrypté la sortie de Be Nuts.
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Si le plaisir doit être au cœur de la transition alimentaire, est-il vraiment compatible avec la notion de sobriété qui est bien loin d’être toujours choisie ?
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Les préférences alimentaires sont souvent la conséquence de préférences acquises par immersion culturelle. Mais dans des pays comme la France où l’alimentation carnée possède un statut culturellement dominant, être végétarien serait davantage l’apanage des personnes aux modes de réflexions plus réflexifs qu’intuitifs.
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[Tribune] Les demi-pensionnaires rêvent-ils de burgers électriques ?
par Claude Boiocchipar Claude BoiocchiCette tribune souligne l’inconséquence des responsables ( Département, Sodexo, Elior, collège, commune, parents d’élèves, etc. ) lorsqu’ils proposent aux élèves tout juste adolescents des repas souvent médiocres ou peu appétissants, alors-même que toutes les études montrent et démontrent que c’est précisément entre 10 et 15 ans que certaines habitudes ( bonnes ou mauvaises ) peuvent être prises et induire un comportement alimentaire plus ou moins cohérent.
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Caviar du pauvre, plat de cantine; quand ils font leurs courses, la lentille n’est pas franchement le premier choix des consommateurs. Pourtant, dans de nombreux pays, en manger le 1er janvier est un gage de chance et de prospérité pour l’année à venir. Et si en 2023 on en mangeait tous les jours ?